Guide des matières textiles écologiques et controversées

Polyester recyclé, viscose, pinatex : vous ne savez plus où donner de la tête ? Guide des différentes matières textiles et leur impact, entre celles que l'on recommande d'éviter et celles que l'on vous propose de privilégier.

 

Sommaire : 

A] Les matières synthétiques

B] Les matières articifielles

C] Les matières végétales

D] Les matières animales

 

Les matières synthétiques

Les matières synthétiques sont produites à partir du pétrole, une ressource non-renouvelable polluante. Ces matières sont énergivores quant à leur fabrication, et ne se recyclent pas facilement. Du fait des procédés chimiques et des nombreux agents utilisés pour leur conception qui sont rejetés dans l’air, ces matières sont très polluantes et soupçonnées d’être néfastes pour la santé (allergie, atteinte des voies respiratoires, produits cancérigènes etc.). Enfin, les vêtements synthétiques rejettent des microparticules de plastique dans l’eau à chaque lavage : elles sont ainsi polluantes tant dans leur conception que pendant leur vie. 

 

À éviter :

Polyester (PET)

C’est la fibre synthétique la plus utilisée en matière de mode : elle représente 70 % des fibres synthétiques dans ce secteur. Elle est constituée de “polymères” assemblés par un procédé chimique synthétique appelé “polymérisation”. Quitte à choisir du polyester, choisissez-le 100 % polyester : il sera ainsi recyclable. 

Pour en savoir plus, notre article sur le polyester.

 

Polyamide ou nylon

Le polyamide est plus connu sous le nom de nylon et est notamment utilisé pour les matières élastiques que sont les collants, les bas, les maillots de bain. Son procédé de fabrication émet du formaldéhyde ainsi que des gaz à effets de serre. Cette fibre nécessite de nombreuses étapes chimiques, avant d’être finalement fondue et filée.

Pour en savoir plus, notre article sur le polyamide.

 

L’acrylique et polyacrylique

L’acrylique ne représente que 3,5 % des vêtements en synthétiques produits chaque année. Elle est fabriquée à partir de nombreux produits chimiques : propylène, ammoniaque, cyanure d’hydrogène… Ce dernier est un gaz extrêmement toxique pour l’être humain. A noter que l’acrylique nécessite 30 % d’énergie supplémentaire par rapport au polyester. Fragile, cette matière ne dure pas et ne se recycle pas.

Pour en savoir plus, notre article sur l'acrylique.

 

L'élasthanne (Spandex, fibre k, Lycra)

L'élasthanne est fabriqué à partir de polyuréthane et contient des PFC. Les PFC sont des composants perfluorés utilisés pour leurs propriétés imperméabilisant, notamment pour les vêtements de sport ou technique. Problème : les PFC sont considérés comme des perturbateurs endocriniens et soupçonnés d’être cancérigènes.

Les PFC sont volatiles et se retrouvent partout dans l’environnement : on en retrouve dans le sang de mammifères marins. En 2015, une expédition GreenPeace dans des régions montagneuses reculées ont révélé que tous les échantillons d’eau (neige, lacs) étaient positifs aux PFC, de la Russie à la Chine en passant par les Alpes ou la Patagonie. Enfin, cette fibre met 200 à 400 ans à se dégrader.

Pour en savoir plus, notre article sur l'élasthanne.

 

Le PU (ou polyuréthane) 

Le polyuréthane est un dérivé du plastique. Il est utilisé dans de nombreux domaines tels que le milieu médical, l'isolation des habitations, l'ameublement mais également dans les textiles. Il est utilisé dans l'élasthanne ou dans le similicuir.

Lors de la production de la fibre (filage à sec), le polymère est dissout dans un produit chimique appelé diméthylacétamide. Des résidus de ce solvant peuvent demeurer dans la fibre et se retrouver dans les eaux usées lors du lavage en machine. Ces produits chimiques sont nocifs pour l'environnement, pour la santé des travailleurs, mais également pour celle des consommateurs. 

Pour en savoir plus, notre article sur le polyuréthane.

 

À privilégier :

La fibre synthétique recyclée 

Le PET recyclé est une alternative à privilégier, car elle utilise de la matière déjà existante, donc réduit les déchets, et son processus de fabrication est bien moins polluant que le PET neuf. En revanche, cela ne résout pas la pollution de la vie de cette fibre : elle continue à rejeter des microbilles de plastique dans l’eau.

Le nylon recyclé, lui aussi, permet de refabriquer des collants plus résistants et durables. A choisir plutôt que des collants neufs !

 

L’occasion

Dans le même esprit, préférez de l’achat de vêtements en polyester d’occasion plutôt que neuf, afin de ne pas recréer de matière. L’idéal est même de réserver les matières synthétiques aux pièces et accessoires qui seront peu lavés (chaussures, sacs, vestes).

 

Les matières artificielles 

Les fibres artificielles proviennent de ressources naturelles : la cellulose de bois. Elles sont ensuite transformées par des processus chimiques. Problèmes courants : certaines ont besoin de beaucoup d’eau pour être transformées, ou de solvants qui sont rejetés ensuite dans la nature.

 

À éviter :

La viscose ou bambou

La viscose est une fibre créée à partir de cellulose de bambou. Le bambou est, à la base, une ressource très écologique : il pousse vite, a un rendement excellent, est résistant, utilise peu d’eau et pas d’engrais, et rejette même 30 % d’oxygène en plus que les autres arbres.

Cependant, le procédé de fabrication de la viscose rend cette matière très peu écologique. En effet, la pulpe de bois est dissoute grâce à de la soude caustique, puis mélangée à du disulfure de carbone pour enfin être refroidie dans un bain de sulfates et d’acide sulfurique. Très toxique, ce processus génère une pollution importante tant pour les travailleurs de la matière que pour la nature dans laquelle sont rejetés les solvants, non-recyclables. Enfin, ce processus est très gourmand en eau.

Pour en savoir plus, notre article sur la viscose.

 

À surveiller :

Pinatex

Le pinatex est un “cuir” végétal d’ananas. Il est issu de la feuille d’ananas, un déchet brûlé quand il n’est pas réutilisé. Le pinatex est mélangé à des fibres d’acide polylactique (PLA). Le PLA est un polymère thermoplastique synthétisé à partir d'une source renouvelable. Le pinatex présente aussi un avantage social : vecteur d’emploi aux Philippines, l’achat des feuilles aux agriculteurs apporte une source de revenu supplémentaire.

Ses inconvénients ? La provenance, puisque l’ananas pousse loin. Mais également le “traitement industriel” pour transformer l’ananas en fibre, qui reste opaque. Nous savons juste que le produit fini n’est pas biodégradable et que la résine utilisée, notamment, est pour le moment issue du pétrole. Le pinatex est donc une alternative possible au cuir avec un bel impact social et représente une éco-innovation intéressante qui reste à améliorer, ce que le fabricant cherche à faire.

 

Peau de pomme 

Comme le Pinatex, l’apple skin est une matière réalisée partir de déchets de pommes. La matière première provient de l'industrie de transformation de produits à base de pomme (jus, cidres, compotes...).  Les déchets de pommes sont broyés, séchés puis transformés en poudre et enfin mixés avec du polyuréthane (matière synthétique polluante) : la matière finale comporte alors 20 % de déchets de pomme seulement, avec pour ambition d'augmenter ce pourcentage.

 

À privilégier :

Tencel/lyocell

Le lyocell est la version écologique de la viscose (et de la soie, voir plus bas). C’est une fibre à partir de pulpe de bois (souvent l’eucalyptus) plus respectueuse de l’environnement pour plusieurs raisons. 

Concrètement, le bois est dissout dans un solvant non-toxique recyclable : NMMO (monohydrate de N-oxyde et de N-méthylmorpholine). Les fibres de lyocell apparaissent et sont lavées et séchées avant d’être enroulées entre elles. Le solvant est alors récupéré à plus de 97 % dans un bac de rinçage, pour être réutilisé.

Enfin, le lyocell est issu de forêts gérées durablement en Europe, ce qui réduit également son impact carbone. Son rendement est bien meilleur que le coton, et sa fabrication nécessite 5 fois moins de litres d’eau. 

Son cousin : le modal, issu du bois de hêtre.

Pour en savoir plus, notre article sur le lyocell.

 

Les matières végétales 

Les matières végétales sont issu des ressources naturelles et non transformées. Elles sont toutes biodégradables.

 

À éviter :

Le coton conventionnel

La production du coton est l’une des plus polluantes au monde. Un quart des pesticides mondiaux est utilisé pour sa seule culture, avec une trentaine de traitements par an. L'irrigation du coton est aussi problématique : jusqu’à 29 000 litres d’eau sont utilisés pour produire 1 kg de coton !

La production intensive pollue lourdement les sols et les cours d’eau, et intoxique les travailleurs : on estime à 20 000 le nombre de morts par an dans la culture du coton. Aujourd’hui, on peut dire que la culture du coton est une catastrophe environnementale est humaine.

Pour en savoir plus, notre article sur la différence entre le coton et le coton bio.

À privilégier :

Le lin

Ultra local car cultivé en France et en Europe, le lin est une fibre très écologique : sa culture ne demande pas d’irrigation humaine, et elle nécessite 5 à 10 fois moins de pesticides que le coton - le must étant, bien sûr, le lin biologique. Sa transformation en fibre quant à elle est un procédé mécanique, c’est-à-dire sans eau ni solvant, et ne produit pas de déchets car tout est réutilisé. C’est aussi une matière durable et résistante. 

Pour en savoir plus, notre article sur le lin.

 

Le coton bio

La culture biologique du coton est beaucoup moins énergivore que le coton conventionnel - elle nécessite moitié moins d’eau -  et, surtout, elle est exempt de produits chimiques. Ni engrais chimique, ni pesticide, ni semences génétiquement modifiées ne sont autorisées. Elle est également souvent associée à un commerce plus équitable que l’industrie du coton conventionnel.

Pour en savoir plus, notre article sur la différence entre le coton et le coton bio.

 

Le jute

Le Jute est la deuxième matière la plus produite derrière le coton. Sa culture ne nécessite ni pesticides, et sa fabrication est exempt de produits toxiques. Elle est appréciée pour sa solidité et son aspect rustique. 

Pour en savoir plus, notre article sur le jute.

 

Le chanvre

Le chanvre est une plante robuste qui possède une croissance rapide. Sa culture est très écologique : elle demande peu d’énergie et d’irrigation et offre un rendement intéressant. Le chanvre est aussi une plante qui se défend elle-même des agressions extérieures, elle n’a donc besoin ni d’herbicides ni de pesticides. Très facile à cultiver, on la retrouve en France et en Europe. Enfin, sa culture réduit l’effet de serre. En effet, 1 hectare de chanvre fixe 5 fois plus de dioxyde de carbone que la même surface de forêt équatoriale. 

Pour en savoir plus, notre article sur le chanvre textile.

 

Le liège

Le liège est une matière issue du chêne-liège, qui pousse notamment au Portugal. C’est une matière très écologique pour plusieurs raisons : elle ne nécessite pas d’abattre l’arbre, sa colle est naturelle, car également issue de l’écorce, et enfin sa production est zéro déchet. En effet, les chutes de liège sont utilisées pour les bouchons, des granulés, l’isolation...etc.  Un chêne-liège vit 150 ans, et son écorce est prélevée tous les 9 ans. Enfin, la matière textile du liège est très résistante et durable, mais aussi déperlante : l’eau ne s’infiltre pas. 

Pour en savoir plus, notre article sur le liège.

 

Le coton recyclé

Le coton recyclé n’est pas idéal, mais il a le mérite de ne pas nécessiter la création d’une nouvelle matière et économise ainsi les ressources naturelles. 

 

Les matières animales

Les matières animales sont le pelage, les plumes ou la peau d’un animal, ou encore une matière créé par l’animal (soie). Ces matières posent problème tant dans leur surconsommation, que dans les conditions d’élevage des animaux et de récupération de ces matières.

 

À surveiller :

La soie

La soie est produite par une chenille, le ver à soie. Seulement voilà : la fabrication du tissu de soie nécessite de tuer les vers en ébouillantant les cocons. Certaines méthodes pour fabriquer une soie sans porter atteinte aux vers existent, mais restent rares.

Des alternatives ? Le lyocell est un tissu artificiel très écologique. Il est aussi soyeux que la soie et possède des propriétés respirantes.

Pour en savoir plus, notre article sur la soie.

 

À éviter :

La fourrure et la plume

L’industrie de la fourrure et de la plume est particulièrement cruelle et inhumaine : des animaux sont élevés uniquement pour leur peau dans des conditions abominables. On ne peut que recommander de ne PAS acheter de fourrure (capuche y compris) ou de manteaux / coussins en plumes de canard.

 

Le cas de la laine

À éviter :

Avertissement : les matières laineuses conventionnelles sont particulièrement peu recommandables, du fait de la cruauté des conditions d’élevage et de récupération de la laine. Nous n’entrerons pas ici dans les détails, mais nous invitons chacun à s’informer au préalable auprès de chaque marque dont il souhaite acheter un produit de laine. La laine éthique existe, mais elle est rare. La non-information sur les conditions d’élevage et de récupération de la laine n’est pas du tout bon signe dans ce domaine. 

 

L’angora 

L’angora est un lapin au poil fourni. Ses conditions d’élevage sont similaires à celles de l’industrie de la fourrure. 90 % de la laine d’angora est en plus produite en Chine, où les poils sont arrachés à vif sur les lapins. Un récent scandale a révélé que même les productions françaises utilisaient ces méthodes cruelles. L’angora n’est pas une matière à privilégier dans une démarche responsable. De nombreuses marques de la fast-fashion elles-mêmes ont publiquement décrétées arrêter l’utilisation de l’angora.

La laine Merinos 

Le mouton merinos provient notamment d’Australie. Les conditions d’élevages sont, là aussi, effroyables. La technique du mulesing est notamment décriée : découper, à vif, la queue et de larges bandes de peau sur l’arrière-train pour lutter contre les parasites. La laine Merinos est donc à éviter au maximum quand elle n’est pas garantie sans cruauté (certaines marques certifient un sourcing de la laine sans pratique du mulesing). De nombreuses marques de la fast-fashion elles-même ont publiquement décrétées arrêter l’utilisation de laine mérinos provenant d’Australie - sans que l’on puisse encore aujourd’hui vérifier la traçabilité de la nouvelle laine utilisée.

Le cachemire

Le cachemire est la laine des chèvres Mongole. Leur élevage intensif et leurs conditions sont à leur tour particulièrement cruelles, où le shearling est notamment pratiqué : tanner la peau avec la laine intacte, impliquant l’abattage de l’animal. De plus, la demande de cachemire étant de plus en plus importante, de nouveaux problèmes environnementaux et sociaux se posent. Celui de la désertification d’une part, car la chèvre a la particularité de brouter l’herbe en arrachant les racines, l’empêchant de se régénérer. D’autre part, les éleveurs ont vu leur salaire diminuer drastiquement en raison de la concurrence accrue pour satisfaire la demande.

Le mohair 

Le mohair, quant à lui, provient principalement des chèvres en Afrique de Sud. Des vidéos PETA ont elles aussi révélées les conditions de vie et d’abattage insoutenables. Là encore, de nombreuses enseignes de fast-fashion ont par la suite annoncé renoncer à l’utilisation du mohair dans leurs collections. Si même ces marques s’y mettent, c’est dire l’ampleur du problème.

 

À surveiller :

La laine française

Le mohair français et la laine française en général. La filière lainière en France a l’avantage d’un impact écologique bien moindre, mais les conditions de vie et de tonte des animaux ne sont pas assurées par le simple fait qu’il s’agisse d’élevages français - au même titre que la viande. Il est donc important de se renseigner sur les conditions de fabrication de la laine française avant de faire un achat.

 

À privilégier :

La laine de mouton shetland

Originaire des îles Shetland en Ecosse, ce mouton produit une laine très chaude et particulièrement résistante.  Les moutons Sheltland ne sont pas (encore ?) exposés à l’exploitation intensive et leur laine n’a pas besoin d’être tondue : elle tombe naturellement une fois par an, au Printemps. Enfin, la laine produite ne nécessite pas forcément non plus de teinture car elle possède différentes nuances de couleur !

La laine d’alpaga 

L’Alpaga est un mammifère proche du lama originaire d’Amérique Latine, qui produit lui aussi une laine particulièrement dense et touffue. Elle est également de plusieurs couleurs allant du blanc au noir en passant par le marron, le beige et le gris, ce qui peut éviter l’utilisation de teintures. Encore préservé de l’industrialisation l’Alpaga est élevé en Bolivie ou au Pérou de façon traditionnelle, où il est tondu une unique fois par an, pour le prémunir des parasites. Dernier bonus pour l’Alpaga : c’est un animal écolo ! Il n’arrache pas la racine de l’herbe quand il broute, et ses sabots ne sont pas pointus, ce qui préserve les sols. 

 

La laine labellisée Woolmark ou biologique

La certification Woolmark garantie un animal sain et vivant, la laine certifiée biologique garantie un élevage selon les normes de l’agriculture biologique (ex : nourriture et fourrage bio, conditions d’élevage décentes). Les conditions d'abattage ne sont cependant pas inclues dans ce label, tout comme pour l'élevage animal à destination de l'alimentation.

La laine recyclée

Elle permet d’éviter la production d’une nouvelle matière : la filière de la laine industrielle n’est alors pas encouragée, et le gaspillage est évité. De nombreuses marques françaises recyclent la laine, ce qui favorise aussi l’emploi local. 

Pour en savoir plus, notre article complet sur la laine.

 

Le cas du cuir

 

À  éviter :

Le cuir conventionnel

La plupart du temps, le cuir est un sous-produit de l’industrie de la viande, afin d’utiliser la peau des animaux abattus plutôt que de la jeter. Cependant, il est à noter que certaines industries peu scrupuleuses élèvent des bêtes dans le seul but de la vente de leur peau. Dans tous les cas, ce sont les mêmes problèmes que ceux de l’industrie de la viande qui se posent : les conditions de vie et d’abattage de l’animal, tout comme l’impact environnemental de la sur-industrialisation (ressources utilisées, déforestation...). Enfin, le tannage du cuir est particulièrement polluant, car il nécessite de nombreux solvants chimiques qui intoxiquent l’air et les cours d’eau.


À privilégier : 

Le cuir de seconde main ou recyclé 

Ces alternatives évitent la production d’une matière neuve qui en soutiendrait l’activité, et évitent les déchets. Le cuir recyclé est souvent reconnu sous le terme “synderme”. Il se compose à 80 % de chutes de cuir broyées, et à 20 % de matière végétale (latex, caoutchouc) et synthétique (liant, pigments…). Très résistant, il a le même aspect que le cuir d’origine.

Le cuir à tannage végétal

Ce cuir pose les mêmes problèmes éthiques concernant l’élevage et l’abattage, mais il a l’avantage de présenter un impact écologique moindre. En effet, à la place de solvants chimiques, on utilise des matières végétales pour assouplir le cuir : du chêne, châtaigner, mimosa...

Pour en savoir plus, notre article complet sur le cuir.

Des alternatives au cuir animal ? Si vous souhaitez surtout éviter les matières animales, voici les alternatives pour la maroquinerie, les chaussures et les accessoires : liège (excellent pour un perfecto), le pinatex, le PET recyclé pour un aspect plus proche du cuir. Il existe aussi des chaussures en lin recyclé ou des sacs en coton et denim recyclé. 

 

Voici l'intégralité des articles du guide des matières :

 

Cécile P.

Article rédigé par :

Cécile P.

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