10 résolutions éco-responsables faciles à adopter

Après une année 2019 en montagnes russes pour l'environnement (incendies massifs, lois contre l'usage unique, flygskam, marches pour le climat...) voilà qu'en 2020, le Covid-19 vient redistribuer les cartes. 

Chez Dream Act, on voit toujours le positif : on pense que la crise est un déclencheur de changement sommes profondéments convaincus que l'Economie Sociale et Solidaire est une réponse à la crise actuelle.

Comment changer le monde au quotidien ? Qu'on ait la flemme, peu de temps, pas l'argent, ou simplement la peur de sortir de notre zone de confort, il suffit de quelques bonnes résolutions pour changer ses habitudes et préserver notre planète.

 

1. Posséder moins

Plus on consomme, plus la demande augmente et envoie le signal aux marques de produire plus d'objets. Et plus on produit d’objets, plus on extrait de matières premières pour les fabriquer. Depuis plusieurs années, le "jour du dépassement" arrive de plus en plus tôt : le 29 juillet en 2019. On souhaite retarder cette échéance en 2020 !

Comment agir ?

Tout d'abord en repensant ses acquisitions selon nos véritables besoins. Eliminer les "gadgets" et les coups de tête qui encombrent l'appartement et l'esprit. Bref, s'intéresser au minimaliste, où seuls les objets nécessaires font partie du quotidien. Adopter certains réflexes comme la réparation, l'emprunt, la location, la seconde main. Investir dans des objets qui durent, réutilisables, plutôt que de racheter sans cesse les mêmes produits. Les choisir fabriquer éthiquement et écologiquement.

 

2. Relocaliser sa consommation

Relocaliser 10 % de notre consommation en France permettrait de créer 150.000 emplois français, d'après le Conseil de l'Orientation pour l'Emploi. Les entreprises indépendantes locales génèrent 60 % à 300 % d'activité économique locale de plus queles frandes chaines de distribution (études de Civic Economics). LEs raisons ? 

Un magasin ou e-shop local indépendant par exemple, va faire vivre toute une chaîne d'autres entreprises locales : producteurs, fournisseurs, transporteurs, banque, comptable, imprimeur, serveur internet...⁠ ⁠Non seulement, cela créé de l'emploi en France sur toute la chaîne, mais en plus tout ce beau monde paie des impôts locaux également⁠ . Impôts qui serviront à soutenir les infrastructures et les aides sociales françaises.⁠ 🔄 La boucle est bouclée. Tu t'y mets ?

📖👉Les produits à acheter "made in France" ⁠

📖👉Les vêtements à acheter "made in France"

Acheter des fruits et légumes locaux et de saison

Habitué aux étalages des supermarchés, on ne s'interroge plus assez sur la provenance de nos fruits, légumes et denrées alimentaires en tous genres. Pourtant, avant d'atterrir dans nos assiettes, nos aliments sont souvents remplis de pesticides, réfrigérés (si bien qu'ils perdent une bonne partie de leurs vitamines) et parcourent des milliers de kilomètres.
  
Pour choisir de soutenir des producteurs locaux, rien de plus simple ! On se rapproche d'une AMAP près de chez soi ou on s'abonne à La Ruche qui Dit Oui pour les plus flemmards, et on choisit de privilégier les restaurants qui s'approvisionnent en produits bio, locaux et de saison. 
 
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3. Dire non au plastique et traquer les déchets

Un jour, le sac plastique ne sera qu'un mauvais souvenir symptomatique d'une société en surconsommation. Pour atteindre cet objectif, ne laissons pas les lobbys du plastique profiter de l'épidémie pour faire reculer la mise en place des décrets anti-usage unique.
 
Fais le test : lister tous les produits plastiques que l'on utilise chaque jour, et leur trouver une alternative. Trop facile :

Un mug au bureau, un sac-à-vrac et un tote-bag dans son sac à main, une brosse à dent en bambou la prochaine fois et l'investissement long-terme dans une gourde ou des recouvre-plats : c'est quand même pas la mer à boire !

 

4. Manger moins de viande

Sans se transformer en vegan ultra, réduire sa consommation de viande en végétalisant ses menus n'a que des points positifs ! D'une part, cela diminue l'empreinte climatique démesurée de notre consommation de viande, l'élevage de bétail générant, en 2005, 14,5 % des gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Réduire la viande aurait plus d'impact sur l'environnement qu'arrêter la voiture ! D'autre part, cela amoindrie le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires d'après une étude du CIRC, le Centre International de Recherche contre le Cancer. Enfin, on découvre de nouvelles saveurs, on baisse la facture au supermarché, on gagne en énergie et en bons nutriments :entre seitan, tofu, légumineuses, spirulines et graines en tout genre, il y a le choix !

Pour te convaincre qu'un repas végéta*ien a du bon, fais le test dans un restaurant végétal !

Pour commencer, tu peux instaurer 1 repas végétarien dans la semaine, avec des oeufs et du fromage pour les protéines. Ensuite, instaurer un repas végétarien ET un repas vegan : on te propose même ton premier menu vegan ultra facile pour t'inspirer.

 

Au fur et à mesure, tu pourras décider ne manger de la viande qu'un repas sur deux. Enfin, si tu en as le courage, tu pourras suivre les recommandations sanitaires en décidant de ne manger de la viande que 3 fois par semaines. Promis, ça va bien se passer ;)

 
 
 

5. Changer de mode 

Parce qu'il ne peut y avoir de t-shirt à 5 € sans un coût social et environnemental dramatique, la mode est une des industries les plus polluantes et se trouve en très mauvaise place dans le classement des industries où il fait bon travailler. Pendant le confinement, la fast-fashion en a profité pour mettre à la porte un million d'ouvriers au Bangladesh sans les payer : le système DOIT changer !
 
Ainsi, pour réduire l'impact de la fast-fashion (acheter, porter, jeter, acheter, porter, jeter...), on change doucement ses habitudes et sa façon de voir et de consommer la mode. On redécouvre les friperies, on s'intéresse à la location de vêtements pour des événements particuliers, on pense à la revente pour faire circuler l'économie. Enfin, on investi dans des vêtements durables, fabriqués localement ou en commerce équitable - le coton ne pousse pas encore en France..! -, et en matières écologiques bien meilleures pour notre santé comme pour la planète. La clé du bonheur se trouve dans une vie plus minimaliste !
 

 
Sur Dream Act, tu trouveras plus de 700 marques de mode responsable référencées après signature de notre questionnaire d'évaluation d'impact.
 
 
 

6. Economiser les ressources 

Eau, éléctricité, chauffage : on consomme à la maison et au bureau nos énergies comme si elles étaient inépuisables, mais surtout dans notre consommation. Surconsommer, c'est aussi surconsommer les énergies.

On t'explique ici en détails comment reduire "l'empreinte hydrique" de nos achats.

En attendant, quelques gestes faciles à la maisn : 

  • Installer des réducteurs de débit d'eau, en 2 temps 3 mouvements avec Oopla. 1 kit = 3 robinets et 1 douche, une économie d'eau jusqu'à 50 %, et moins de charges à la fin de l'année!

  • Régler la température raisonnablement, entre 18 et 20°En été, on maintient la fraîcheur de l’air en ouvrant les fenêtres et en baissant les stores. En hiver, on passe un pull avant d'augmenter le chauffage.

  • Se mettre aux ampoules écologiques et installer lit, table ou bureau près des fenêtres pour profiter au maximum de la lumière naturelle (bien plus agréable que les néons!)

  • Passer à l'électricité verte et/ou au gaz naturel. On permet aux énergies renouvelables (éolienne, panneaux solaires ou énergie hydraulique...) de se faire une place dans notre quotidien. Dream Act a passé en revue les options disponibles sur le marché : on recommande notamment EnercoopEkwateur, et Planète OUI.

    Ils se positionnent sur l'énergie 100% renouvelable, avec un coup de coeur pour Planète OUI qui choisit en plus uniquement des producteurs français, quelque soit l'offre choisie. Pas de compromis sur le local ! C'est cadeau : avec le code OUI-DREAM, tu as 30€ offert en cashback, à déduire d’une facture ou à reverser à l’une de nos associations partenaires de Planète OUI.

Ca y est, l’urgence climatique et l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 sont inscrits dans la loi (le texte sur l’énergie et le climat a été adopté dans sa version définitive le 11 septembre). La loi servira de base à la feuille de route énergétique de la France. L’objectif est de réhausser la part des énergies renouvelables de la consommation brute de 33 %, comme l’énergie éolienne ou solaire. 

 
 
 
 

7. Réduire l'impact de nos transports

Le mot d'ordre pour 2020 : diminuer notre empreinte carbone, notamment celle des transports. Au moins, pour ça, le Covid-19 va aider !
 
Le transport maritime représente par exemple 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l’Institut supérieur d’économie maritime (Isemar). C'est plus que le transport aérien ! Plusieurs institutions souhaient créer un fond pour l'innovation sur la base d'une taxe carbonne aux transporteurs, afin de créer un modèle écologique viable pour 2030.
 
Côté transport aérien, sur une même distance, le TGV émet 40 fois moins de CO2 que l’avion. Privilégier les moyens de transports terrestres pour les courtes distances (notamment les trajets intérieurs), c'est sauver beaucoup de CO2 ! Il s'agit là encore de changer nos habitudes : plutôt qu'un vol pour un week-end à Prague ou Barcelone, prendre quelques jours de plus et partir en train ou bus, dont les réseaux sont bien développés aujourd'hui en Europe. 
 
On peut aussi limiter l'impact de son trajet en avion : avec des bagages plus légers (100 grammes par voyageur = 50 000 tonnes de carburant par an), éviter les escales (la consommation de kérosène es tplus importante au décollage et à l'atterissage), compenser les émissions de gazs à effet de serre auprès d'associations de reforestations.
 
Enfin, on peut réduire l'impact de nos transports au quotidien : en privilégiant la marche, le vélo (à soi ou en libre-service), la trottinette... on les trouve même version éléctrique, pour faciliter les trajets un peu longs ou pentus ! Egalement, en abusant des transports en commun et, quand l'on choisi de se déplacer en voiture avec chauffeur, en privilégiant un VTC citoyen et responsable comme Marcel en île-de-France.  Marcel pratique des tarifs équitables pour les usagers ET les chauffeurs et propose e•co, la 1ère gamme 100 % VTC électriques. Enfin, la start-up française compense 100% des émissions de CO₂ générées par les trajets sur toutes les gammes et sur l'ensemble de son activité.
 
Bon plan : Marcel offre deux fois 8€ sur les deux premiers trajets avec le code DREAMACT16 pour tous les nouveaux utilisateurs de l'appli jusqu'au 30 juin 2020 !
 

8. S'opposer à la cruauté animale 

Espèces menacées, braconage, tests sur les animaux, agriculture intensive, abattoirs opaques... L'Homme n'est pas tendre avec nos amis les bêtes. Pour s'engager pour le bien-être de nos co-locataires sur cette planète, il existe quelques actions simples : 
 
  • éviter les spectacles d'animaux au cirque ou dans un parc aquatique, afin de ne pas contribuer financièrement à leur exploitation. 

  • privilégier les produits labellisés cruelty free pour les cosmétiques, les bijoux ou les vêtements.

  • vérifier la provenance et les conditions d'exploitation des produits animaux dans la mode (cuir, laine, soie) et s'intéresser aux alternatives vegan comme le liège ou la toile.

  • choisir de la viande de l'agriculture raisonnée et végétaliser ses menus.

📖👉Mode vegan: comment s'y prendre

 

9. S'investir pour des causes qui nous importent

 
Pour aller encore plus loin dans l'engagement et s'investir concrètement pour une société meilleure, rien de tel que le bénévolat !
 
Nombreux sont les moyens de mettre son savoir-faire à contribution, mais on ne sait pas toujours comment : le Guide pour Agir de l'association Astérya recense 230 manières concrètes d'agir et plus de 1 000 contacts, avec en bonus des conseils et bons plans à qui veut s'engager dans Paris et ses alentours.
 
Le Guide pour agir sur toutes les lignes ! - Prix libre
 
Tu souhaites investir financièrement dans des projets porteurs de sens et devenir un actionnaire éthique ? C'est possible grâce à Lita.co, une plateforme d'investissement participatif responsable qui permet de soutenir des entreprises sociales, sociétales ou environnementales.
 
Pas de stress, prend le temps d'y réfléchir avec le sketch de Thomas Wiesel sur la banque suisse UBS lors du spectacle de fin d'année de ce même établissement bancaire.

📖👉Où faire du bénévolat ?

 

10. Végétaliser son environnement

On finit par le plus ludique et facile : végétaliser sa vie. Cela passe par l'acquisition de plantes - pourquoi pas dépolluantes, histoire de purifier l'air. C'est aussi par le biais de papeterie ensemencée : du papier imprégné de graines, que l'on peut planter après utilisation pour voir germer de jolies fleurs ! Calendriers, carnets, cartes de voeux en tout genre, ou encore papier cadeau, le papier ensemencé se décline sur tous les supports papier.
 
Fleurs des champs, coquelicots, carottes ou salades, il y a de quoi se faire un vrai jardin !

 

Cécile P.

Article rédigé par :

Cécile P.

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